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 stitches always breaking /jax.

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Dylan Bones
[paper boats] deep in my soul.
Dylan Bones

- répliques : 88
- pseudo : honeybones ✧ megan.
- Id card : [jaimie alexander] mine (av), alyciadubnamcarey @tumblr, tdg.
- Inscription : 17/11/2016
- age : thirty-four years old.
- job | studies : stuntman, acting and stunt teacher.
- love status : single.
- favorite movies : bandidas, indiana jones, kill bill, tim burton's movies, james bond, nikita, die hard, inglourious basterds.

› › CITY LIGHTS
- quote of the day:
- dead poets society:
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MessageSujet: stitches always breaking /jax.   stitches always breaking /jax. EmptyVen 2 Déc - 16:18


Had a feelin it would come to this
Stitches always breaking

Un silence pesant régnait dans la pièce, plongée dans la pénombre. Seuls les tapotements de ses ongles sur la table basse brisait le calme assourdissant du loft. Tremblante, la cascadeuse jeta un regard furtif au sachet de poudre posé à côté d'elle. Il fallait qu'elle sorte avant de devenir dingue. Qu'elle sorte pour ne plus être tentée. Un ami l'avait convié à une fête ce soir-là. Peu fanatique du monde, Dylan avait décliné poliment. Mais à bien y réfléchir, c'était peut-être la meilleure solution pour éviter de passer la soirée ici, seule, avec toutes les tentations qu'enfermaient son logement. Sur un coup de tête, la brune empoigna sa veste en cuir et sortit du loft rapidement. Après avoir empoigné sa moto, elle se rendit au lieu de rendez-vous donné par son ami. Une maison un peu paumée dans les ruelles glauques d'Eastside. La musique résonnait dans tout le quartier, mais ici, tout le monde s'en foutait. La brune descendit de son deux roues et se rendit à l'intérieur en évitant de nombreuses personnes déjà bien éméchées. Elle examina les lieux depuis le centre de ce qui devait être un salon. La maison était noire de monde, et il fallait crier pour se faire entendre. Tout ce que Dylan avait de la peine à supporter. Elle hésita à faire machine arrière mais son ami vint à sa rencontre et lui offrit à boire. Polie, la jeune femme trinqua avec de l'alcool pur avant de s'en resservir un, puis deux, puis quatre. Tout-à-coup le bruit autour d'elle ne semblait plus la déranger. Elle se surprit même à rire et converser avec des inconnus. Jusqu'à ce qu'on la mette face au problème qu'elle tentait d'éviter ce soir. Un homme sortit un sachet de poudreuse devant ses yeux. Il lui en proposa. On la dévisagea, attendant certainement qu'elle se joigne à la partie. Après tout, cela ne pouvait pas lui faire de mal. Si ? Aller, rien que cette fois. Tremblante, elle ingéra la matière blanche d'un trait et ferma les yeux. Elle avait presque oublié à quel point c'était bon. Salvateur. Les premières minutes furent les meilleures. Mais ensuite, la réalité lui arriva de plein fouet sur la figure. Elle venait de bousiller deux semaines d'abstinence. Il fallait qu'elle s'éloigne. Qu'elle s'éloigne de ce sachet, de la tentation. Sans même prendre la peine de s'excuser, Dylan quitta la pièce et se rendit derrière la maison, dans le jardin sombre, là où il n'y avait que quelques couples en train de se bécoter derrière les buissons. Venir ici avait été une grosse erreur. En plus d'être à nouveau stone, la voilà qui croyait être revenue à ses années lycée, à ces fêtes où l'on finit toujours mal et où on ne se rappelle de rien... lorsqu'elle serait redescendue, elle s'en irait. Mais pour l'instant, adossée contre le mur de la maison dans le noir, elle se sentait en sécurité.
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MessageSujet: Re: stitches always breaking /jax.   stitches always breaking /jax. EmptyVen 2 Déc - 19:09




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dylan & jackson ☽ I don't want to rest in peace, we can haunt each other's dreams. We'll fight underneath this turf, bicker away in darkness. We'll find our way to result our way from the lands of the living. We'll find a common ground and fall in love all over again..


Dans l'habitacle de la voiture la fumée se répands, les rires s'entrelacent aux bruits dépravant de ses lèvres sur le cou de la jeune femme. Jackson fixe la route sans un mot, même ses pensées sont silencieuses, mais dans la noirceur de ses yeux on peut deviner la colère qui gonfle. On pourrait croire que la fumée de cigarette ne gêne pas les anciens camés, mais les volutes dans ses narines lui donne des envies de génocides. L'homme racle sa gorge, son regard se fixe dans le rétroviseur et le reflet ne lui montre que des choses qu'il connait déjà. C'est cette ville qui rend les gens imbus, désinvoltes et grinçants. A l'arrière, sur une banquette de cuir noir qu'il passe trois heures chaque jours à nettoyer, un homme brun colle sa langue contre l'oreille d'une minette qui a de court la jupe comme les idées. La voiture est grande, spacieuse, mais le chauffeur n'arrive à entendre que les gémissements puériles de la jeune femme. Jackson lève une main sur sa mâchoire carrée, la barbe naissante lui grattant la paume. Quand il s'arrête, enfin, il s'empresse d'ouvrir la portière pour faire sortir toute la fumée qui s'est emparée de la limousine. Le blond ajuste sa cravate, parfait les plis de son col et se dirige vers la porte arrière qu'il empoigne nerveusement afin de laisser les convives sortir. D'une tape sur l'épaule, tandis que son autre main s'attarde lourdement sur la taille de la jeune femme, le client adresse un signe de tête à Jax. « Restez dans le coin, amusez vous, prenez un verre. On ne devrait pas s'attarder. » Le chauffeur s'apprête à rétorquer quand l'homme s'en va, lui glissant dans la main la tête de Benjamin Franklin imprimée sur des billets verts. Le blond soupire, referme lentement la portière en se pinçant les lèvres.

Dans la maison le monde est trop grand, il est partout, et dans son costume noir un peu serré Jackson fait office d'amusement pour les riches. Il y a d'abord des regards, des murmures cachés derrière des paumes grasses et des sourires imbibés d'alcool auxquels il ne répond pas. L'homme n'a jamais aimé les soirées, encore moins quand elles servent de décors pour que les petites célébrités se rencontrent. Au bar il n'y a que des robes trop courtes et des montres en or, rien qui puisse le rapprocher de son univers à lui. Jackson laisse traîner son coude contre le marbre, attrape un verre au liquide transparent et regrette de ne pas être resté chez lui. Il y a de la poudre qui tourne, blanche comme la neige, et qu'il pourrait reconnaître les yeux fermés. Un sourire moqueur s'installe sur les lèvres du blond qui détache un peu sa cravate trop serrée, trop idiote. Les doigts se referment sur le verre, si durement qu'il pourrait le briser, et son regard s'égard dans la foule. Il voudrait se perdre, dans l'immensité du monde, ne plus attendre que la mort vienne. Pensées dramatiques qui le pousse à sortir, à prendre l'air pour éviter de prendre la porte. La brise lui fouette les joues pâles, s'incruste dans le coins de ses yeux. Dehors il y a les mêmes gens, les mêmes petits jeux qui déterminent l'importance. Jackson passe une main dans son cou, veut s'éloigner dans le jardin puis se ravise. Et quand il se retourne il crois, pendant une poignée de secondes, voir un visage familier dans le noir. Sa main retombe contre son flanc, sa mâchoire se sert, et il peut entendre la vie qui se marre de le voir ainsi.
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